Écrit par l'équipe P-Val

« Publicis invite tous ses collaborateurs à télétravailler depuis n’importe où dans le monde 6 semaines par an »

Décembre 2021

 

Une fois encore, la déclaration des vœux du duo Levy/Sadoun marquera les esprits avec une mise en scène soignée et cette punchline en fin de vidéo.

Une annonce qui fera pâlir d’envie tous les salariés qui rêvent d’ailleurs en cette fin d’année marquée du sceau d’une cinquième vague.

Et fera blêmir les DRH « comment ne pas paraître ringard avec une telle proposition ? » (« ils ont osé… » a posté un contact qui a partagé cette vidéo – et qui travaille dans une DRH).

 

Comment savoir si Publicis a trouvé la martingale sur ce sujet qui concerne tous les grands groupes ?

La réponse n’est pas simple car, même si l’image d’une visio à Ko Samui en février a pu traverser votre esprit, la mise en œuvre de la solution de Publicis présente des limites : « est-ce équitable sachant que mon métier ne me le permet pas » (clôture comptable à boucler, visites clients à honorer…) ; « quid de l’esprit d’équipe que nous tentons tant bien que mal de préserver avec nos rituels teams »…

Bonne idée, mauvaise idée ?

 

L’annonce de Levy/Sadoun est une très bonne idée pour Publicis car elle s’inscrit dans la promesse de Publicis. Tout s’explique dans la justification de cette décision.

Ce n’est pas : parce qu’après 2 ans de confinement en pointillés, il est devenu nécessaire de prendre plus en compte le bien-être des collaborateurs, ni pour des raisons de réduction de coûts (moins de personnes au bureau permet de réduire les mètres carrés).

Leur promesse : « une année pleine de souvenirs incroyables ». Pour le numéro mondial de la pub, plus qu’un cadeau pour leurs collaborateurs, c’est à lire comme une promesse client.

Avec cette promesse, l’annonce des « 6 semaines de télétravail n’importe où » s’inscrit dans un cadre cohérent : le Monde de Publicis

  • Est performant celui qui crée des souvenirs incroyables pour ces clients (et les clients de leurs clients)
  • Le choix de destination de télétravail à l’étranger sera très probablement plus ou moins bien vu en fonction du potentiel de créations de souvenirs.
  • Les interactions sont « all around the world » et l’équipe se pense à l’échelle du Groupe. Ce mode d’interactions très ouvert, sur le modèle de plateforme, est spécifique à Publicis qui a depuis 3 ans mis en place une plateforme d’IA (Marcel) pour que les 80 000 collaborateurs du Groupe échangent et collaborent sans limites ni frontières. Ces modes d’interactions visent à servir la performance de Publicis, en suscitant créativité et innovations.

Si cette solution est très bonne pour Publicis, c’est loin d’être évident qu’il faille la copier chez vous.

Se poser la question de l’adéquation de son modèle Flex Work avec son Monde est le chemin le plus court pour éviter les déconvenues (injonctions contradictoires, iniquité, perte de performance, pression managériale inutile…). Et nous pouvons vous aider : commencer par expliquer à vos équipes pourquoi vous n’êtes pas Publicis et comment cela pourrait – en bien ou en mal – questionner votre Monde que de les copier.

En synthèse, le « Monde d’après » ouvre de nouvelles perspectives en termes d’organisation du travail, perspectives à aborder sans renier vos racines.

A ce propos, un clin d’œil « Monde historique » de Publicis est présent tout au long du film : toutes les villes sont représentées par des scènes de films anxiogènes (le Joker pour New-York, Shining pour le chalet de montagne…). Toutes sauf, à la fin, la place de l’Etoile où se trouve le siège historique de Publicis.

Même le génie créatif de Publicis prend garde à ne pas tout mettre à la poubelle quand il s’agit de projeter ses équipes dans un nouveau Monde.

 

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Cédric Legros

 

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