Ecrit par l'équipe de P-Val by Circle Strategy

Avec un œil mi coulisse interne du club, mi inspiration libre, voici ce que notre approche Monde© a pu décrypter des derniers mois du PSG.

Le PSG a longtemps fait rimer « star system » avec « système en panne ». Des talents venus des quatre coins de la planète, un président plus souvent en une de GQ qu’en réunion tactique, et un staff médical qui découvrait parfois les blessures en même temps que Twitter.

Mais ça, c’était avant. Avant Enrique. Avant l’idée qu’on pouvait gagner autrement qu’en collectionnant des Ballons d’Or comme des NFT !

Flashback : PSG, ou le FC Galactico sur Seine ?

Pendant des années, le club était dirigé selon une doctrine très claire : Grandeur = Neymar x followers².

Et dans ce Monde-là :

  • La reconnaissance ? Elle venait avec une story Instagram bien filtrée.
  • Les interactions ? « Je te donne le ballon si tu as plus d’abonnés que moi. »
  • La décision ? « On recrute qui fait la une de L’Équipe, pas qui fait les replis défensifs. »
  • Les fonctions supports (staff médical, data, RH…) ? Appelons un chat un chat : des figurants dans une série Netflix.

Aujourd’hui : bienvenue dans le Monde selon Luis Enrique ?

Luis Enrique n’a pas seulement changé le système de jeu. Il a fait péter la matrice. Le nouveau PSG, c’est moins de paillettes, plus de pressing, moins de « Qui a le plus gros contrat ? » et plus de « Qui couvre le plus de terrain ? »

C’est surtout, une remise à plat : si t’es bon, tu joues. Même si u n’as pas 10 millions de fans, un objet au prix hallucinant pour donner l’heure,  une clause marketing au mètre carré.

Même les fonctions supports ont été appelées à sortir de l’ombre. Le nutritionniste a enfin un bureau et pas juste un onglet Excel, le directeur de la performance parle aux coachs, et miracle, les joueurs savent maintenant ce qu’est un capteur GPS (indice : ce n’est pas une appli de rencontre).

Nasser : de micro-manager à macro-stratège ?

Là où ça devient carrément disruptif, c’est au niveau de la gouvernance. Nasser Al-Khelaïfi, autrefois chef d’orchestre, directeur de casting et kiné des égo , commence à déléguer. Oui, déléguer. Comme dans une vraie entreprise. Le directeur sportif peut maintenant… diriger. Et l’entraîneur peut… entraîner. C’est fou ce que ça change. (pensez à votre propre entreprise …)

Et maintenant ?

Le PSG n’a pas (encore) gagné la Ligue des Champions. Nous le saurons le 31 Mai vers 23h, en direct de Munich. Mais il a peut-être entamé une révolution bien plus difficile : celle de son Monde.

  • Un Monde où la grandeur ne se mesure plus à la taille du transfert, mais à la qualité du jeu.
  • Où la reconnaissance ne s’achète pas en millions, mais se gagne à l’entraînement.
  • Où les décisions ne tombent plus du ciel qatari, mais s’ancrent dans une vision de jeu.
  • Et où l’interaction ressemble à une coopération robuste.

Victorieux ou défait, j’espère, en supporter fan, que le PSG est en train de comprendre qu’on ne gagne pas un match avec des CV, mais avec des valeurs. Et que le plus gros transfert de son histoire ne portait pas de crampons… c’était le passage réussi d’un Monde à un autre

laurent dugas
Laurent Dugas

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