Écrit par l'équipe P-Val

L’Intelligence Artificielle Générative (IAG) est en surchauffe. Tout le monde en parle mais au siège des entreprises, les fonctions corporate ont du mal à concrétiser

Lorsque l’on ecrit une requête sur ChatGPT, qui nous prend 10 min en tirant la langue pour produire un prompt de 3 lignes, la machine nous répond en 2 secondes un texte qui en fait 50. Et maintenant elle nous dit à l’oral ce qu’elle écrit! On lui demande de corriger un aspect, elle s’y remet aussi vite et dans les mêmes proportions. Et par-dessus le marché, nous sommes passés d’un ChatGPT en novembre 2022 à plus de 15 LLM généralistes en avril 2024. Pour le seul ChatGPT, il est disponible en 95 langues et dans 161 pays. La volubilité est démultipliée par l’ubiquité. Nous y sommes : en plein réchauffement linguistique!

Dans les entreprises, l’IA générative nous parle mais surtout les décideurs en parlent beaucoup sans forcément investir le temps et l’argent en regard. Les études qui vantent le potentiel de cette innovation sont légion. Une étude d’Accenture montre que l’utilisation de l’IAG représenterait un gain de 40% de productivité pour les entreprises. En 2024, 84% des décideurs perçoivent l’IA comme un virage stratégique clé mais seuls 6% ont une feuille de route à l’échelle de l’entreprise mettant l’IA générative au cœur (Capgemini Research)

Bref, il y a surchauffe de toutes parts… et les réponses concrètes, collectives et structurés se font attendre

L’émergence de l’IA générative est un vrai changement de « monde » auquel les équipes ne sont pas préparées dans leur quotidien

En ce premier semestre 2024, les entreprises du CAC40 adoptent massivement Copilot ou d’autres moteurs d’IAG sécurisant les principaux risques (fuite de données, responsabilité, etc.). Ce sont le plus souvent des déploiements techniques de type plugin et tuto. C’est sur cette base que les collaborateurs sont formés sur ces « SecureGPT » sur des réflexes très « bureautiques »

C’est un début. Il fallait bien entre 6 et 12 mois aux entreprises pour stabiliser leur gouvernance de l’IA nouvelle formule

Et si on passait maintenant à la vitesse supérieure avec un ancrage métier ?

  • Pour mettre les collaborateurs au même niveau de connaissance malgré leurs niveaux de curiosité et de confiance très différents
  • Pour rassurer les managers intermédiaires, déjà malmenés par les modes collaboratifs et habitudes peer to peer des plus jeunes générations, dans leur relation avec leurs équipes potentiellement séduites par l’appui de la machine
  • Pour mobiliser les dirigeants dans leur rôle de leader qui trouve dans la tech l’occasion de progresser en tenant compte de l’opinion des équipes

Ce qui est sûr, c’est que la tech est installée pour longtemps et qu’elle introduit un changement de Monde © des métiers de knowledge workers : fonction corporate (finance, juridique, …) et aussi support client ou encore vente BtoB. Pourquoi ? Parce que la nature du travail change : l’apprentissage passe d’un mode progressif à un mode instantané ; les travaux d’analyse passent d’une lecture attentive à la prise de connaissance d’analyses filtrées, la mise en forme passe d’un travail artisanal de recherche à l’automatisation d’images associés aux textes dans une créativité inédite. C’est un nouveau quotidien qu’il faut habiter.

Un exemple : un juriste d’entreprise est rompu et formé à l’analyse exhaustive d’un contrat en négociation car la portée juridique dépend d’équilibres fins inclus dans des clauses qui se répondent, où chaque mot compte. Ne pas le lire en entier, et laisser le soin à une IA d’en extraire les clauses « sortant des politiques » ne leur satisfait pas. En tout cas pas sans contrepartie allant dans le sens de leur Grandeur : investir plus fortement les champs de la negociation, la réflexion stratégique, l’influence,…

Pour les knowledge workers, leur chaine de valeur : poser le cadre / problématiser, collecter les données, analyser, mettre en forme un sujet, est donc fortement impactée par l’IA générative. La question est de savoir comment. Même si les réponses ne sont pas définitives. Alors comment dompter ce cheval rapide pour les knowledge workers? Sauront-ils tirer parti de cette technologie dans leur métier ?

 

Chez P-VAL nous avons une approche 360° des impacts sur le collaborateur par métier : finance, juridique, conformité, vente… Une offre « conseil et formation » sous trois modalités

Les dirigeants ont le pouvoir d’éclairer le chemin de leurs managers et de leurs équipes en les laissant se forger une opinion par eux-mêmes. Donner envie de cocréer les modes de fonctionnement de demain est la clé. Nous proposons 3 formats avec 3 finalités. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans un prochain post :

Forger les esprits : une formation pour collaborateurs d’un même métier : quel fonctionnement de l’IA ? que fait l’IA mieux que moi ? comment prompter ? Quel plan d’adoption de l’IA/IAG pour mes activités ?

Forger les usages : un chatathon ™ (ou hackathon du « Chat ») pour collectivement choisir et tester les cas d’usage métier que suggère l’IA générative à partir de points de douleur métier. Plusieurs modules : « IAG Finance », « IAG Legal », « IAG Proposal Management »

Forger les outils : un forum d’entreprises technologiques (fintech, legaltech, regtech,…) adossée à l’IA générative pour évaluer la performance des acteurs du marché sur la base de cas d’usage « vraie vie » et pour les mobiliser de façon à créer de la valeur pour votre organisation

Alors, prêts à passer par la Forge ?

Armand

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