Écrit par l'équipe P-Val

Cloud : le DSI Power Master

Avril 2020

 

 

 

Les services et solutions Cloud vous donnent accès à une puissance IT inégalée, dont l’accessibilité reste complexe. Nous vous proposons quelques pistes pour en tirer tous les bénéfices.

 

Il y a dix ans, les offres Cloud partaient de zéro.

En 2019, les dépenses d’infrastructures ou de logiciels as a service (SaaS, IaaS ou PaaS) ont atteint 100 Md$, dépassant les dépenses d’infrastructures “on-premise” pour la première fois. C’est ce que montre le Synergy Research Group en revenant sur les tendances de la décennie passée.

La crise mondiale liée au COVID19 a apporté une preuve supplémentaire des avantages du Cloud. L’explosion du travail de chez soi (WFH – work from home) a constitué l’un des plus grands défis à relever par les entreprises : permettre à leurs équipes de rester opérationnelles. Evidemment celles qui avaient intégré les solutions Cloud, notamment de « bureau virtuel » ont pu adapter les services aux besoins du jour au lendemain, les autres sont encore à restreindre les accès !

Les solutions et services Cloud permettent au DSI de devenir le « Power Master » des entreprises, moteur des transformations digitales.

 

Imaginez que l’on puisse multiplier par 10, en un clic, la capacité de production ou la puissance de ventes de votre entreprise ! Ce qui paraît inimaginable dans le monde industriel est en fait parfaitement accessible aujourd’hui dans le numérique.

Rappelons les 5 avantages du Cloud les plus impactants :
  • L’accès en libre-service à un pool de ressources qui s’adapte aux besoins, par exemple en capacité de stockage ou de puissance de calcul.
  • La rapidité de déploiement des solutions Cloud, quelle que soit la phase du cycle de développement, qui permet de réduire le time-to-market des nouvelles offres numériques. Nouveaux services, nouveaux canaux de relations clients, nouvelles capacités d’analyse automatique, nouveaux systèmes de paiement peuvent être mis en place dans des temps records !
  • Les économies d’infrastructures obtenues grâce à ces solutions sont de plus en plus importantes : estimées à 25% en 2013, elles dépasseraient en moyenne les 40% en 2017.
  • L’accès à un immense éventail de services, en constante expansion (AWS en proposait 90 en 2017, et plus de 190 il y a deux mois) et dans tous les domaines : du banal (machines virtuelles ou solutions de stockage) à la traduction de texte, la reconnaissance faciale ou émotionnelle, en passant par l’IoT, on trouve tout dans le Cloud !
  • Les avantages concurrentiels à utiliser nativement ces technologies offrent aux start-up la possibilité d’utiliser puissance, souplesse et profusion de solutions pour attaquer les acteurs traditionnels, embourbés dans leur impossible décommissionnement

 

Pour un grand groupe, la transition est extrêmement complexe.

 

L’adoption de ces technologies pose en effet des difficultés en termes de maîtrise technique et de pilotage :
  • Maîtriser la sécurité : l’utilisation des réseaux publics (ou Cloud public) augmente les risques de sécurité. En effet, elle multiplie les connexions, les échanges, les nœuds qui lient les composants d’un SI de plus en plus complexe. Un bonheur pour les pirates et leurs malwares qui font exploser les cyberattaques.
  • Vérifier la qualité du réseau, éviter les dépendances et s’assurer des conditions de sortie :
    • La qualité du réseau détermine le temps de réponse des applicatifs, l’accès aux données, la qualité et l’intégrité des flux. C’est-à-dire la qualité du service !
    • Le risque du « vendor Lock-in » qui dans les stratégies mono-Cloud peut conduire à l’enfermement propriétaire par manque absence d’interopérabilité entre les fournisseurs Cloud, avec des coûts de sortie peu ou pas anticipés
  • Piloter la transition : le passage du on-premise vers le Cloud est difficile, voire douloureux pour deux raisons majeures :
    • Accompagner les équipes : la transition n’est pas uniquement un problème de compétences techniques. Le déploiement et le monitoring de ces nouvelles technologies bouleversent les équipes dans leur existence même.
    • Garantir l’intégrité de la donnée : pendant la phase de transition (old IT vers new IT) les données se retrouvent simultanément dans les anciens et les nouveaux systèmes avec des échanges incessants entre les deux. Le temps réel nécessite que les données soient fiables, disponibles et exploitables dans plusieurs applications au même moment.

 

Agir sur 3 leviers pour tirer pleinement profit du Cloud !

 

  • Revoir le cadre de la gestion financière IT :
    • Le passage au Cloud bascule les dépenses IT du CAPEX à l’OPEX, ce qu’il convient d’anticiper avec la direction financière pour éviter les mauvaises surprises avec deux conseils :
      • Mettre en place un calcul prévisionnel des coûts en fonction de scénario de charge et d’usage (vs un coût fixe de serveurs…)
      • Former les équipes IT au « Pay as you go » pour que les coûts soient en permanence ajustés, à la hausse comme à la baisse,et bénéficier de la souplesse de la facturation Cloud (voir le graphique tiré de Cloud Technology Partner de Hewlett Packard Entreprise)

Figure 1 shows the challenges of the traditional model. The blue line depicts hardware purchases which are completed periodically to increase capacity ahead of projected utilization. The red arrow indicates the cost an enterprise bears in excess capacity while the red shaded area represents the danger of underestimating utilization.

  • Mettre en place une organisation agile@scale :
    • Le principal gain tiré du Cloud tient plus à la capacité à utiliser son agilité qu’à espérer une économie « statique ». C’est-à-dire des équipes transverses mixtes (métiers et SI) pour multiplier les projets, exécutés avec rapidité, selon les principes du test & learn, en mesurant le ROI et avec un management de coordination pour plus d’autonomie
    • Utiliser le Cloud comme un instrument de « commissionnement » et « décommissionnement » à la demande : à chaque instant, ajuster l’usage aux besoins, proposer une infinité de solutions digitales (logiciels ou composants) sans avoir à se préoccuper des délais de développement ou d’installation.

 

  • Miser sur les équipes internes :
    • Selon le Gartner, le déficit en compétences IaaS retardera de 2 ans ou plus la moitié des entreprises dans leur migration Cloud
      • Parce qu’il est difficile de recruter ces nouvelles compétences
      • Parce que les intégrateurs rencontrent les mêmes difficultés
    • Accompagner les équipes internes dans ce changement de Monde et définir avec elles leurs nouveaux rôles, les nouveaux modes de reconnaissance, d’interactions et de prise de décision
      • En leur donnant du sens : Alors que les équipes IT ont une appétence naturelle pour les nouvelles technologies on leur présente encore trop souvent les projets Cloud comme des projets de réduction de coûts de suppression de postes !
      • En leur donnant envie : collectivement et individuellement. Expliquer les bénéfices attendus et les impliquer dans la transformation
      • Grâce à un accompagnement sur mesure basé sur un diagnostic socio-comportemental (voir notre outil DISCO) :
        • Mettez en évidence les facteurs organisationnels, managériaux et culturels qui chez vous, boostent ou inhibent ces transformations
        • Identifiez les différents profils de vos équipes qui ont les meilleures potentialités à se transformer et déterminez comment les accompagner (savoir-faire, savoir-être, méthodes…)

Si vous voulez en savoir plus sur les approches P-Val Conseil de co-construction du Monde ® de performance des équipes IT, visitez notre site et contactez-nous !

 

Francis Jaluzot

 

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https://www.Cloudtp.com/doppler/Cloud-economics-getting-bigger-picture/

https://www.forbes.com/sites/louiscolumbus/2013/04/10/making-Cloud-computing-pay-2/#7b7d132b5656